L’usine de pressage
Pour qu’un album puisse être fabriqué, il faut d’abord obtenir l’autorisation de la SACEM-SDRM à utiliser les chansons qui le constitue. Pour cela, il y a un site complémentaire officiel à la SACEM qui se nomme : https://opo.sacem.fr
Une fois les droits d’auteur payés et l’autorisation reçue par mail, il faut l’envoyer à l’usine de pressage. Sinon, la fabrication pourrait être lancée mais non livrée. Cela serait tout de même ballot, non ? Quant à moi, j’ai choisi l’entreprise française SNAdisc : http://www.snadisc.com/
Ensuite, vient le temps de la discussion du nombre d’exemplaires, de la taille du livret, s’il est en couleur ou non, des délais, etc.
Du paiement au téléversement
Puis, une fois tombés d’accords. Il faut discuter du montant noté dans le devis en transformant le prix donné à l’unité et HT en prix globalisé TTC (+20% en TTC par rapport au prix HT). Sinon, on n’y comprend rien.
Ensuite, arrive le temps du téléversement sur les ordinateurs de l’usine SNAdisc des différents éléments graphiques et des fichiers sons via les deux serveurs ftp distincts spécifiquement dédiés que l’entreprise fournit.
Pour cela, SNAdisc attend le paiement avant d’ouvrir le compte client. Une fois celui-ci réalisé, on reçoit dans notre boîte mail les codes de l’usine de pressage qui permettent de transférer les données graphiques et audios attendues de manière sécurisée afin de les donner à l’ingénieur du son et au graphiste.
Les points de vigilance
Les éléments graphiques sont au nombre de 4 : la rondelle du CD, la jaquette (dos et retours), le livret contenant les paroles et la pochette de l’album en fonction du type de packaging pris.
Personnellement, la première page de mon livret joue également la fonction de pochette du disque car le boitier du CD est transparent.
De même, si l’on opte pour un plateau de disque transparent, il faudra penser au visuel double face de la jaquette. Dans cet album, ce n’est pas le cas ; le CD sera posé sur un plateau-support noir.
Concernant les fichiers sons, ils sont au format wave en haute qualité 24 bits, transformés au dernier moment en 16 bits lors du pressage afin de perdre le moins possible en qualité audio. A chaque chanson, son fichier Wave. Comme l’album contient 12 titres, l’ingénieur du son a dû téléverser 12 fichiers waves plus un autre fichier dénommé « CD track List » contenant des métadonnées comme la durée des chansons, l’affichage du titre de chaque chanson, le nom de l’artiste, etc. Attention aux accents dans les titres, cela passe souvent mal à l’affichage numérique.
Il y a aussi quelques mentions légales qui doivent apparaître sur la galette du CD comme le logo de la SACEM-SDRM qui sont obligatoires.
La dernière étape consiste à relire les informations stipulées dans le bon de commande pour que l’usine ne se trompe pas de CD à presser.
Puis, la fabrication du CD est enfin lancée, une fois le mail de confirmation envoyé. Ne reste plus qu’à attendre la livraison des cartons contenant les CD pressés.